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Voici le Giro d’Italia 2025 : un enchaînement de montées, de sprints, de chronos

12/01/2025

Pour la 15e fois de son histoire, le Giro d’Italia a choisi de partir de l’étranger. En 2025, c’est l’Albanie qui sera colorée en rose pour les premiers jours de la course. Le pays va faire sa grande entrée sur la scène internationale du grand cyclisme, car il n’y a guère de meilleure vitrine qu’une Grande Partenza. C’est d’autant plus vrai que les étapes albanaises amèneront immédiatement des affrontements intenses. Comme en 2024, avec les étapes électrisantes de Turin et d’Oropa, le Giro 108 débutera avec trois journées délicates : de premières explosions sur les routes de Durrës (Durres) – Tiranë (Tirana), un contre-la-montre de 13,7 kilomètres dans les rues de la capitale et enfin la première véritable ascension du Giro, le col de Llogara, sur le parcours de Vlorë (Vlora) – Vlorë (Vlora). Lorsque le peloton quittera l’Albanie, nous aurons déjà une idée des hommes forts du Giro.

 

Pour les sprinteurs, il faudra attendre le retour en Italie, avec des opportunités à Lecce, Matera (le parcours s’annonce toutefois piégeur), et Naples, sur le splendide front de mer de la Via Caracciolo. Avec l’arrivée en côte à Tagliacozzo lors de la 8e étape, des écarts au classement général sont envisageables. Le lendemain, les échappés ont tout pour faire la différence en direction de Castelraimondo. Avant la journée de repos, le spectacle des routes blanches sera au rendez-vous lors de l’étape Gubbio-Siena, qui promet de la poussière et du plaisir, puisque les 70 derniers kilomètres comptent près de 30 kilomètres en terre avant l’arrivée sur la Piazza del Campo, comme le veut la tradition des Strade Bianche.

 

A ce stade, nous aurons déjà quelques indications intéressantes, mais tout restera à faire pour conquérir le Giro. Une nouvelle bataille est prévue sur l’insidieux contre-la-montre Lucca-Pisa, long de 28,6 km, totalement plat : un vrai piège pour les moins bons dans l’effort solitaire. Le lendemain, Castelnovo ne’ Monti, à l’ombre de la Pietra di Bismantova, sera le théâtre d’une étape propice aux échappées lointaines, mais peut aussi inspirer ceux qui voudront rattraper le temps perdu la veille. Viadana devrait voir une arrivée au sprint, tandis que Vicenza, avec l’arrivée sur les hauteurs du Monte Berico, sera plutôt l’affaire de coureurs explosifs (ou d’une échappée). La 14e étape fait une incursion en Slovénie, désormais au cœur du cyclisme international. L’arrivée, propice aux sprinteurs, se fera à Nova Gorica/Gorizia. La deuxième semaine se terminera par l’arrivée à Asiago, après avoir surmonté le Monte Grappa et la montée de Dori, où quelques leaders pourraient décider d’attaquer avant la dernière journée de repos.

 

La troisième semaine s’ouvre en fanfare, avec une arrivée en montée à San Valentino (Brentonico) après une étape qui ne laisse aucun répit pour surmonter cinq ascensions répertoriées. La 17e étape oppose aux coureurs le Passo del Tonale et le Mortirolo, avant l’arrivée à Bormio. Le très attendu sprint de Cesano Maderno offrira un semblant de répit avant l’étape Biella-Champoluc, avec le Col Tzecore, le Col Saint-Pantaléon, le Col de Joux et la montée vers Antagnod comme pour parachever une étape infernale. Les épreuves du lendemain sont également terrifiantes, et notamment l’ascension du Colle delle Finestre, avec ses pentes et son chemin de terre. Après l’arrivée à Sestrière, les athlètes prendront un vol pour Rome, pour une dernière parade parmi les sites historiques et les monuments de la capitale.

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