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Poggio : la montée la plus imprévisible

18/03/2025

Siempre se dice que la Milano-Sanremo presented by Crédit Agricole es la carrera más fácil de terminar, al menos entre las cinco clásicas Monumento, pero que es la más complicada de dominar. Los obstáculos que los corredores enfrentan en la Riviera Ligure por sí solos no serían para una resolución en solitario o una llegada en grupo reducido. Pero por algo la ‘Classicissima‘ es la carrera de las particularidades…

 

Toda una vida viajando desde las cercanías de la capital lombarda hasta el extremo noroeste del país de la bota. más de siete horas interminables, rozando o incluso superando, como en aquella edición 2020, los 300 kilómetros, única carrera del calendario UCI que obliga a ello. Y una prueba que puede salirte veraniega, de corto casi desde el banderazo, o ahogarte en la nieve, como aquella edición 2013, que hubo de ser interrumpida y reanudada. Pero sobre todo, la cita en la que pequeñas elevaciones se convierten en escollos insalvables. Y ahí es donde entra en escena el Poggio.

 

Los números no llaman en absoluto la atención. Son casi cuatro kilómetros a poco más de un 4% de pendiente media. Seguramente no sería cota categorizada en ninguna etapa del Giro d’Italia. Pero en la Sanremo se torna decisiva.

On dit toujours de Milano-Sanremo presented by Crédit Agricole que c’est le Monument le plus facile à terminer et le plus difficile à dompter. A priori, les obstacles auxquels les coureurs sont confrontés sur la Riviera Ligure ne suffisent pas à faire la différence… Mais ce n’est pas pour rien que la « Classicissima » est une course à part.

Le périple depuis les environs de la capitale lombarde jusqu’à l’extrême nord-ouest du pays de la botte semble interminable. Plus de sept heures de course, frôlant ou même dépassant, comme lors de cette édition 2020, les 300 kilomètres : aucun autre événement du calendrier UCI ne propose une telle distance. Et c’est une épreuve qui peut se dérouler sous un climat ensoleillé, ou vous noyer dans la neige, comme lors de l’édition 2013, interrompue et adaptée. Mais surtout, c’est le rendez-vous où les petits dénivelés se transforment en écueils insurmontables. Et c’est là qu’entre en scène le Poggio.

Les chiffres n’ont rien d’impressionnant. La montée fait près de quatre kilomètres à un peu plus de 4 % de pente moyenne. On ne la remarquerait même pas sur le Giro. Mais à Sanremo, elle devient décisive.

La descente du Poggio est l’une des plus complexes de tout le cyclisme. Pour s’y distinguer, il faut une expertise et des connaissances acquises au fil des participations. En raison de son étroitesse, on ne peut jamais la tester dans toute sa dimension en dehors de la compétition, lorsque les routes sont ouvertes à la circulation. La tige télescopique de Matej Mohorič est devenue célèbre ici. Le Slovène, peut-être le meilleur descendeur de tout le WorldTour, avait émerveillé par son habileté au moment de remporter la « Primavera » il y a trois ans.

Pour la première fois depuis de nombreuses années, nous aurons le privilège, en tant que spectateurs, de profiter de deux « Poggi » – et nous ne faisons pas référence au dernier vainqueur de la « Corsa Rosa » – en moins de trois heures. La Sanremo Women lancera le peloton féminin à la conquête de la Via Roma samedi 22 mars depuis Gênes. Le rendez-vous promet un autre duel entre sprinteuses et attaquants. Après quelque 160 kilomètres, l’incertitude est de savoir si les femmes rapides auront la primauté, ou si la dernière côte permettra à une championne d’émerger.

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