Une des plus belles merveilles du Giro d’Italia est de constater que, même après 107 éditions, de nouveaux pays, de nouvelles régions et de nouvelles villes peuvent encore s’inscrire dans l’histoire centenaire de la Corsa Rosa. Chaque année, il y a un souffle nouveau, chaque année le Giro s’installe sur des sites qui n’ont jamais accueilli d’étape auparavant.
En 2025, bien sûr, la première grande nouvelle est l’Albanie, qui non seulement n’avait jamais accueilli le Giro, mais n’avait même jamais organisé de course professionnelle (à partir de la catégorie .1). Tiranë (Tirana), Durrës (Durrës) et Vlorë (Vlora) se préparent donc à accueillir une marée rose.
Même au retour en Italie, il y aura de la place pour une première : Alberobello, en effet, bien qu’elle ait accueilli une arrivée du Giro en 2017, n’avait jamais honoré un départ d’étape, ce qui se produira en 2025. La 5e étape, quant à elle, partira d’un lieu inédit, Ceglie Messapica, pour lancer les coureurs vers Matera, qui accueillera la 8e arrivée de son histoire.
Pour trouver une arrivée inédite, il faudra attendre la 7e étape, entre Castel di Sangro, qui accueille un départ pour la deuxième fois après celui de 2021, et Tagliacozzo, dont on est très curieux de découvrir le final en montée, propice à la première grande explication entre favoris. Autre arrivée inédite, celle de la 8e étape, Castelraimondo. La très attendue étape des routes blanches partira de Gubbio, théâtre d’un départ pour la première fois après avoir reçu une arrivée en 1989.
Les 11e et 12e étapes offriront des départs classiques, à Viareggio (11e départ) et Modène (14e), et des arrivées inédites : à Castelnovo ne’ Monti, à l’ombre de la Pietra di Bismantova, puis à Viadana, où l’on s’attend à un sprint. Et la 14e étape se terminera pour la première fois à Nova Gorica, en Slovénie, qui avait déjà accueilli des arrivées d’étapes en 1994 et en 2001.
Les nouveautés ne s’arrêtent pas là, puisque Fiume Veneto, départ de la 15e étape, est également une nouveauté, tout comme Piazzola sul Brenta, d’où partira la 16e étape. Cette dernière présente également une arrivée en montée inédite à San Valentino (Brentonico), puisqu’en 1970 l’arrivée se faisait en bas de la descente. L’étape du Tonale et du Mortirolo (la 17e) partira de San Michele all’Adige, qui fait ses débuts sur le Giro, tandis que le dernier sprint avant Rome aura lieu à Cesano Maderno (18e étape), pour une arrivée encore une fois inédite.
Il restera quelques nouveautés, y compris sur l’étape reine, qui part de Biella et arrive à Champoluc, théâtre d’une arrivée inédite. De plus, la dernière montée, celle d’Antognod, sera abordée pour la première fois dans l’histoire du Giro.
Sur les 38 lieux de départ et d’arrivée, pas moins de 15 accueillent le Giro pour la première fois. Avec la Corsa Rosa, les découvertes sont infinies.