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    L’astre Bling Matthews

    08/05/2023

    Il y a bien longtemps que les tifosi connaissent le talent étincelant de Michael Matthews (Jayco AlUla), vainqueur d’étape et porteur de la Maglia Rosa dès sa première apparition sur le Giro (2014), neuf ans avant son dernier succès en date sur la Corsa Rosa, lundi à Melfi. Il y a bien longtemps, aussi, qu’on n’avait pas vu l’Australien à pareille fête sur les routes du Giro. Sa dernière victoire italienne remontait à 2015 à Sestri Levante, un an après un premier bouquet personnel à Montecassino (il a également remporté le contre-la-montre par équipes en ouverture de ces deux éditions). Revoilà Bling au sommet ! Et dans un registre caractéristique de son immense talent.

    Matthews vole, Pedersen bute

    Longue de 213 kilomètres, cette 3e étape partie de Vasto était vouée à se décanter dans le dernier quart du parcours. Alexander Konychev et Veljkjo Stojnic ont brillamment ouvert la voie pour Corratec-Selle Italia avant d’être repris lorsque le peloton attaquait les gros morceaux du jour. Deux montées musclées et un sprint intermédiaire : le terrain parfait après seulement trois jours de course pour mesurer un peu mieux les forces en présence, déjà éprouvées par le contre-la-montre de la Costa dei Trabocchi et l’emballage massif à San Salvo.

    La victoire s’est à nouveau jouée au sprint. Mais le peloton avait été sérieusement écrémé, et les réserves de chacun entamées, si bien que le surpuissant Mads Pedersen (Trek-Segafredo) a buté sur l’effort final, après avoir momentanément perdu le contact avec le peloton à une trentaine de kilomètres de l’arrivée. Le Danois est revenu, mais il a pris la 2e place, dominé par Matthews et suivi par Kaden Groves (Alpecin-Deceuninck), déjà 3e à San Salvo. Auparavant, Thibaut Pinot (Groupama-FDJ) était passé en tête des deux sommets pour prendre la Maglia Azzurra de leader du classement de la montagne.

    Maître ès Grands Tours

    Vainqueur sur le dernier Tour de France et la dernière Vuelta, Pedersen ronge son frein avant de compléter sa collection de succès avec un bouquet italien. Un brelan accompli depuis longtemps par Matthews. Notons d’ailleurs que ses trois seules victoires sur le sol italien sont venues sur le Giro. Et sur ses 40 bouquets chez les pros, il en a décroché 10 sur les Grands Tours, ce qui fait un sacré ratio (moins impressionnant que celui de Kristian Sbaragli, mais l’Italien, qui fêtait lundi son 33e anniversaire, n’a qu’un seul succès pro, sur la Vuelta) !

    Sa dernière victoire remontait à 296 jours, lorsqu’il s’était décoincé sur le Tour de France. La trentaine passée, Matthews gagne peut être moins souvent. Mais il sait conclure sur les grands rendez-vous et concrétiser le travail de son équipe, et notamment le champion d’Italie Filippo Zana, omniprésent pour contrôler la course et éprouver les sprinteurs.

    Evenepoel garde la main

    Remco Evenepoel (Soudal-Quick Step) développe aussi une belle science du timing. On ne peut pas dire qu’il soit passé inaperçu lundi : du départ à l’arrivée, le prodige Belge rayonne en Rosa, couleur qui orne même son imperméable lorsque la pluie s’invite sur la course, comme aujourd’hui dans la deuxième moitié de course, après le sprint intermédiaire de Foggia. Evenepoel était plus intéressé par les deux montées qui se dressaient sur la route – il a parfaitement géré dans les premières positions du peloton – et par le deuxième sprint intermédiaire du jour, juste avant l’arrivée, où il a pris 3 secondes de bonifications en devançant son rival Primoz Roglic (Jumbo-Visma).

    Evenepoel peut désormais affronter son troisième jour en tant que leader du Giro (ce qui en fait le deuxième Belge le plus souvent en Rosa, derrière Eddy Merckx) avec 32’’ d’avance sur Joao Almeida (UAE Team Emirates) et 44’’ sur Roglic. Jusqu’à présent, il promène sa tranquillité… Mais la 4e étape présente 3.500m de dénivelé (plus que sur l’ensemble des trois premiers jours de course) et une arrivée difficile au Lago Laceno. L’intensité va encore monter d’un cran.

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