Tout le monde savait que les Bora-Hansgrohe allaient tout faire pour que cette étape soit aussi inconfortable que possible.
Avant l’étape, Ellia Viviani l’avait annoncé : “Il y a une montée à 40km de l’arrivée, où un gars comme Sagan peut mettre un bon rythme.” Bien sûr, savoir ce qui nous attend est une chose ; agir en réponse en est une toute autre. Simon Pellaud l’avait déjà éprouvé dans cette étape. En vue du premier sprint intermédiaire à Santa Rufina, il se retrouvait opposé à deux meilleurs sprinteurs que lui, Samuele Rivi et Umberto Marengo. Son seul recours était d’attaquer de loin, mais ses rivaux l’ont poursuivi, rattrapé, et contraint à prendre la troisième place après son effort précoce.