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Des Pouilles aux routes blanches de Sienne, fanfare sur le Giro

16/01/2025

Lorsque la caravane rose débarquera sur la côte des Pouilles après les trois jours en Albanie, les festivités battront déjà leur plein. La Grande Partenza du Giro d’Italia 2025 ne sourit pas du tout aux sprinters qui, selon toute vraisemblance, ne pourront même pas rêver de porter la Maglia Rosa et devront attendre le retour en Italie pour commencer à s’illustrer.

 

L’attente sera toutefois bien récompensée avec trois journées consécutives qui ont tout l’air d’être l’apanage des sprinteurs. La 1re étape sur le sol italien file d’Alberobello à Lecce (187 km). Après le GPM de Putignano (4ème cat.) au départ, le parcours est entièrement plat et il semble impossible d’échapper au premier grand sprint massif. Les sprinteurs devront transpirer un peu plus le lendemain pour maîtriser les 145 kilomètres de Ceglie Messapica Matera, avec un final est un peu plus vallonné et technique qui pourraient saper certaines jambes. Lors de la 6e étape, en revanche, une nouvelle arrivée au sprint massif semble inévitable : entre Potenza et Naples – qui accueille une arrivée pour la quatrième année consécutive -, les reliefs du milieu d’étape (210 km) ne devraient pas effrayer les sprinteurs, prêts à embraser le front de mer de la Via Caracciolo.

 

Les protagonistes changeront radicalement le lendemain, lorsque la route se redressera sur le parcours de Castel di Sangro – Tagliacozzo (168 km). Les coureurs s’attaqueront aux ascensions de Roccaraso (3ème cat.), Monte Urano (2ème cat.) et Vado della Forcella (2ème cat.), mais l’étape sera probablement décidée par l’ascension finale : 12,6 km avec une pente moyenne à 5,4% (1re cat.). Les 2,5 derniers kilomètres sont les plus redoutables, avec une pente qui dépasse constamment les 8%. La 8e étape, Giulianova – Castelraimondo (197 km), pourrait être la première à sourire aux échappées. Dans la partie centrale de l’étape, il faudra surmonter le Valico di Santa Maria Maddalena (1re cat., 13,1 km à 7,4%) avant d’affronter, à l’approche du final, les ascensions de Montelago (3ème cat., 5,5 km à 7%) puis de Castel Santa Maria et Gagliole (4ème cat.), ces deux dernières étant situées dans les 25 derniers kilomètres de la course.

 

Il faudra ensuite accepter de se salir pour atteindre le deuxième jour de repos : la saleté et la poussière attendent les coureurs sur les routes blanches de Toscane. L’étape Gubbio-Sienne, longue de 181 km, suivra une partie du tracé des légendaires Strade Bianche, avec 29,5 km de chemins empierrés dans les 70 derniers kilomètres de la course. Les coureurs traverseront les secteurs de Pieve a Salti (8 km), celui inédit de Monteroni d’Arbia (9,3 km), avant San Martino in Grania (9,3 km avec 5,6 km de montée avec des pointes à 12 %) et ensuite les sections courtes et piégeuses de Monteaperti (600 mètres de montée, avec des pointes à 13 %) et du Colle Pinzuto (2,5 km de montée avec des rampes à 15 %), cette dernière devant être franchie à 14 km de l’arrivée. Mais ce n’est pas tout, car le final et l’entrée dans Sienne ressemblent à ceux des Strade Bianche, avec le mur de la Via Santa Caterina comme dernière aspérité avant l’arrivée triomphale sur la Piazza del Campo. Ce sera un dimanche unique.

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