Étape 12
Martinsicuro > Fano
Martinsicuro
Point de départ sur le territoire des Abruzzes de la Ciclovia Adriatica, Martinsicuro est une station balnéaire qui se distingue par une plage profonde de sable fin surplombant l'Adriatique. Son important passé est attesté par la Tour Carlo V - une imposante construction en briques, à base quadrangulaire, sur trois niveaux marqués par deux cordons de pierre arrondis - et par le Castellaccio, l'ancien palais des Francs qui s'élève sur les collines dominant toute la ville, dont il est devenu le symbole. Martinsicuro possède également un biotope où la nature et la faune sont préservées, idéal pour se promener à pied ou à vélo et observer des espèces botaniques rares et, avec un peu de chance, quelques spécimens de Fratino, un petit oiseau dandinant qui niche habituellement sur les plages. En attendant le départ des coureurs, il est intéressant de visiter l'exposition "Un diable de champion, un ange d'homme. L'aventure humaine de Gino Bartali", qui rend hommage à l'inoubliable champion toscan.
Recanati et Leopardi
Après un long parcours en bord de mer, la course quitte la côte pour s'enfoncer dans l'intérieur des terres avec ses magnifiques villages et ses nombreuses entreprises de la chaussure, âme d'un district de production vivant et reconnu à l'étranger pour la qualité de son travail.
Recanati, le "village sauvage natal" de Giacomo Leopardi, nous ramène à ses années d'école. La visite peut commencer par la résidence du "jeune homme fabuleux", devenue maison-musée, où les meubles et la bibliothèque, riche de plus de 20 000 volumes, sont restés inchangés. Juste à côté de la résidence du poète se trouvent la place du "Samedi au village" et la maison de "Silvia". Non loin de là, le Colle dell’Infinito offre une vaste terrasse panoramique. Le musée Beniamino Gigli, consacré à l'un des plus grands ténors de tous les temps, mérite une visite.
À Castelfidardo, la musique est toujours protagoniste au musée international de l'accordéon, qui présente environ 150 instruments construits par des maîtres locaux entre 1840 et 1968. Les sections consacrées à la musique dans les pièces de monnaie, à l'accordéon dans l'iconographie et à l'accordéon dans les timbres-poste sont également surprenantes.
C'est ensuite au tour d'Osimo, entourée d'une solide muraille qui protège de remarquables palais des XVIIe et XVIIIe siècles et la cathédrale consacrée à saint Léopardo, qui étonne par son portique à trois arcs grandioses.
Fano
Après avoir traversé le village médiéval de Mondolfo - l'un des "Borghi più belli d'Italia" (les plus beaux villages d'Italie) - nous retournons sur les rives de l'Adriatique pour le sprint final. Fano est une ville de mer, habitée depuis des siècles par des pêcheurs et des marins, et une ville d'art fière de sa longue histoire, mais aussi attentive à la préservation écologique de l'environnement, ce qui lui a valu de nombreuses récompenses. Il est beau de découvrir les différentes époques historiques à travers les monuments qui témoignent de la Fano romaine (avec l'arc d'Auguste et les murailles augustéennes au premier plan), de la Fano médiévale (la splendide Rocca Malatestiana) et, encore, de la Fano de la Renaissance avec le bastion de Sangallo, l'église et le cloître de San Paterniano, les églises de San Francesco et de San Michele. Une promenade sur le front de mer vient clore une journée intense mais inoubliable.