DIAMANTE - POTENZA
198 km – 4490 m de dénivelé
Une étape très animée à travers les montagnes lucaniennes en Calabre, avec un dénivelé total digne d’une étape des Dolomites. Le départ en bord de mer est la seule partie plate ou presque. Après Maratea, l’enchaînement des ascensions, plus ou moins exigeantes, est ininterrompu. Les coureurs empruntent le col de Colla qui mène à Lauria, d’où ils se mesureront au Monte Sirino, une vieille connaissance du Giro, de retour après 23 ans. Après avoir traversé Viggiano, la Montagna grande di Viggiano est une ascension inédite très difficile pour atteindre Potenza après la dernière montée de la Sellata.
NAPOLI - NAPOLI (Procida Capitale Italiana della Cultura)
149 km – 2130 m de dénivelé
Une étape courte et intense entre la capitale de la Campanie et la péninsule phlégréenne. Depuis Naples, la course file vers Bacoli et s’engage sur un circuit difficile d’environ 19 km entre Bacoli et Monte di Procida à parcourir cinq fois. À la fin du dernier tour, les coureurs retournent à Naples où un petit groupe pourrait se disputer le sprint final sur le front de mer de la via Caracciolo.
PESCARA - JESI
194 km – 1730 m de dénivelé
Une étape mixte avec une première partie plate et côtière et une deuxième tortueuse en empruntant les murs de la zone de Jesi. Après Civitanova Marche, il n’y a plus de répit. Les coureurs affronteront les montées de Civitanova Alta, Sant’Ignazio di Montelupone, Recanati, Filottrano, Santa Maria Nova et Monsano. Autant d’ascensions difficiles, avec quelques sections très raides, qui réduiront le groupe de prétendants à l’approche de Jesi.
PARMA - GENOVA
186 km – 2840 m de dénivelé
Une étape de moyenne montagne propice aux offensives. La première partie est en montée constante jusqu’à l’entrée en Ligurie par le col du Bocco. Après une descente rapide sur Chiavari pour rejoindre la côte, les reliefs se font plus prononcés, à commencer par la montée de Ruta, cette fois abordée du côté de Chiesa Vecchia, et surtout le Monte Becco, une ascension inédite très exigeante, associée au Monte Fasce pour réduire considérablement le groupe qui se disputera la victoire à Gênes.
SANTENA - TORINO
153 km – 3470 m de dénivelé
Étape courte et très intense, sans un moment de répit. Le dénivelé, rapporté au nombre de kilomètres parcourus, est celui d’une étape alpine. Les dix premiers kilomètres, de Santena à Chieri, sont les seuls sans montée ni descente. Le peloton s’engage ensuite sur un circuit parcouru deux fois et demie, avec l’ascension du Colle della Maddalena et après Moncalieri la montée de Santa Brigida. Après un passage sur la ligne d’arrivée à la Gran Madre, la montée de Superga permet de rejoindre à nouveau le pied de La Maddalena pour recommencer ce parcours très intense.
MARANO LAGUNARE - SANTUARIO DI CASTELMONTE
178 km – 3230 m de dénivelé
Une étape de moyenne montagne avec des pièges, une arrivée en montée et une incursion à l’étranger. Le départ depuis Marano Lagunare remonte jusqu’aux collines morainiques d’Udine entre Fagagna et Majano. Après avoir traversé Buja, les coureurs atteignent les Préalpes Juliennes avec les grottes de Villanova suivies du col de Tanamea. L’entrée en Slovénie par le col d’Uccea mène directement à Kobarid (bien connu en Italie sous le nom de Caporetto). Commence alors l’une des ascensions inédites du Giro 2022 : le Monte Kolovrat, 10 km à près de 10 % (un chiffre abaissé par un petit palier à mi-ascension). Une longue descente modérée permet de revenir vers l’Italie et Cividale del Friuli, pour attaquer la montée qui mène au Santuario di Castelmonte qui surplombe la région de Cividale depuis près de 1000 ans.