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informations techniques
Le parcours
Une étape courte avec une seule montée, Portella Mandrazzi, à mi-parcours. De Catane à la périphérie de Taormina, les routes sont assez larges et principalement plates, mais sinueuses, avec seulement quelques tronçons droits. Après avoir quitté la côte, l’itinéraire emprunte la longue montée de Portella Mandrazzi (pente moyenne : 4 %), suivie d’une longue descente qui conduira le peloton vers la côte nord de l’île. Au cours des 70 derniers km, l’étape suit le rivage. Les routes sont assez larges, plates et droites, avec quelques zones urbaines au fil du parcours.
Les derniers kilomètres
À près de 4 km de l’arrivée, le parcours quitte la route nationale et débouche dans la ville de Messine. L’itinéraire continue le long de larges avenues urbaines, d’abord en descente, avant de remonter jusqu’aux 1 500 m, et de redescendre brièvement. Il y a un dernier virage à 800 m avant la ligne d’arrivée, qui se trouve sur une route plate et asphaltée de 7,5 m de large.
départ / arrivée
derniers kilomètres
itinéraire horaire
infos touristiques
Ville de :
Catania
Panoramica
Catane se situe sur la côte est sicilienne, sur une plaine entre la mer Ionienne et les pentes majestueuses de l’Etna. La vieille ville concentre les sites touristiques et peut facilement être explorée à pied.
Selon Thucydide, Catane a été fondée en 729 avant J.C. par des colons grecs. Les Romains ont conquis la ville en 263 avant J.C et Catane a été élevée au rang de colonie romaine sous l’empereur Auguste. La ville a ensuite souffert de la chute de l’Empire romain et essuyé des invasions barbares.
L’avènement des Normands à Catane a mené à la construction de la grande cathédrale-forteresse au centre de la ville.
L’éruption de l’Etna en 1669 et le tremblement de terre de 1693 ont profondément changé le territoire. Catane s’est réinventée dans un style baroque fleuri.
La ville est désormais habitée par environ 300 000 personnes.
Gastronomia
La gastronomie catanaise est une des plus savoureuses de Sicile grâce à la richesse des produits locaux et l’amour d’une cuisine pleine de goût.
La salade de mer est particulièrement réputée avec ses pieuvres, crevettes et mollusques bouillis. Les anchois marinés sont également délicieux, tout comme les moules dans leurs différentes préparations locales.
Les pasta alla Norma tirent leur nom d’une oeuvre de Vincenzo Bellini : sauce tomate, oeuf frit, basilic et une bonne dose de ricotta.
Parmi les autres plats typiques, on distingue les pâtes à l’encre de calamar, accompagnées d’une sauce à base de tomate ; pasta chi masculini ; pasta’ ncaciata…
La Parmigiana et la Caponata font honneur à l’aubergine et on peut également savourer des salades de fenouil ou d’orange parmi les plats typiques.
Les Arancini (boules de riz croustillantes) et la Siciliana (une fine pâte feuilletée avec du thon et des anchois) font également la renommée de Catane.
Les desserts typiques sont les Cannoli à la ricotta ou encore la Cassata sicilienne.
Les glaces et granita sont fameuses avec leurs saveurs variées : amande, citron, café, chocolat, mûres, pêche
Bevande
Les vins les plus représentatifs du territoire de Catane sont ceux produits sur le Mont Etna. Le volcan leur donne des caractéristiques uniques, avec une certaine minéralité et une grande élégance.
Les vignes y ont une tradition séculaire : Nerello Mascalese, Nerello Cappuccio, Carricante, Minnella et Catarratto participent de la production de vins AOP Etna.
Punti d'interesse
La Piazza Duomo, point central de la ville, a été reconstruite dans un style baroque au 18e siècle après le terrible tremblement de terre qui a dévasté la ville à la fin du 17e siècle. On peut y observer la façade de la cathédrale dédiée à Sant’Agata.
Le château Ursino se dresse sur la Piazza Federico II of Svevia. C’est le musée emblématique de la ville, avec des artefacts romains et grecs, des gravures métalliques et une galerie d’art avec de nombreuses peintures de grande valeur.
On peut également observer les restes du théâtre gréco-romain. L’église de Santa Maria della Rotonda a été bâtie sur d’anciens bains romains.
La Via Crociferi, avec son style baroque, est inscrite au patrimoine immatériel de l’humanité.
Messina
Vue d’ensemble
Messine est une ville et capitale provinciale située au nord-est de la Sicile, sur la côte ouest du détroit éponyme. Elle présente une superficie de 213,7 km² et une population de 227 424 habitants (en 2020). Le vieux port est entouré et protégé par une bande de terre en forme de faucille, appelée Penisola di San Raineri, se terminant par la Punta San Salvatore. La première colonie se trouvait probablement au pied du Monte Gonzaga, tandis que les communautés ultérieures se sont établies au bord du port et sur la Penisola di San Ranieri. Gravement endommagée par un tremblement de terre en 1783 et totalement détruite par un autre tremblement de terre en 1908, Messine a ensuite été reconstruite selon un plan de développement urbain controversé en 1911.
Après une forte décroissance démographique entre 1981 et 1991, la ville connaît un redressement important dans la dernière décennie du XXe siècle, suite à un important virage vers le secteur tertiaire. C’est une plaque tournante de premier plan de l’agglomération Messine-Villa San Giovanni-Reggio Calabria, et une artère majeure entre les deux côtés du détroit. Le système autoroutier local relie la ville au réseau urbain de l’île et, en particulier, à Catane et au sud-est de la Sicile. Le port de Messine est une plaque tournante de transit, en particulier pour les ferries. Les secteurs les plus actifs sont la construction navale, la chimie, la métallurgie et l’alimentation. Le port est un centre animé pour le fret et le tourisme. Messine est également un pôle universitaire de premier plan.
La ville a été fondée sous le nom de Zancle (qui signifie « faucille ») par des colons grecs de Chalcis, au VIIIe siècle av. Après la bataille de Lade (494), les Ioniens d’Asie Mineure (Samiens et Milésiens), qui fuyaient les Perses, auraient accepté une invitation des habitants de Zancle pour fonder une ville sur l’île (à Calacte). Les Normands s’en emparèrent en 1038. Messine devint alors l’un des principaux centres de leur expansion dans le bassin méditerranéen. Sous la domination souabe, elle continua de prospérer malgré la politique absolutiste de Frédéric II et l’occupation militaire de Manfredi (1258) qui visait à freiner le désir d’indépendance de la ville. Messine se soulève contre les Angevins, dirigés par Alaimo da Lentini, et participe aux vêpres siciliennes (1282), dont elle devient la capitale sous la couronne d’Aragon. Au début de la domination espagnole, la ville a prospéré grâce à l’agrandissement du port, à la fondation de l’université (1548) et au renforcement de l’arsenal militaire. Au 17ème siècle, cependant, la ville se souleva contre l’Espagne (alors en guerre avec Louis XIV) en 1674 : avec l’aide des Français, elle résista aux Espagnols jusqu’en 1678. Charles de Bourbon a tenté de redonner à la ville sa splendeur passée, mais l’épidémie de peste de 1743 et le tremblement de terre dévastateur de 1783 ont contrecarré ses tentatives. Après avoir été le centre de la défense militaire sicilienne contre le royaume de Naples (1806-15), sous la restauration des Bourbons, la ville fut soumise aux intérêts des Britanniques, des Français et des Espagnols dans le bassin méditerranéen. En 1861, Messine est le dernier bastion des Bourbons à tomber en Sicile.
La ville a été détruite par le tremblement de terre de 1908, qui a atteint une intensité de 10 degrés sur l’échelle de Mercalli et a été suivi d’un tsunami, qui a fait environ 80 000 victimes. Elle a ensuite été reconstruite, mais a subi d’importants dommages lors des bombardements de la Seconde Guerre mondiale, en particulier lors de l’invasion anglo-américaine de 1943.
Gastronomie
Messine possède l’une des plus anciennes traditions culinaires de Sicile, qui montre principalement des influences grecques. Les poissons et fruits de mer sont les incontournables de la cuisine locale. Les spécialités traditionnelles comprennent également les confiseries au sucre, telles que la pâte d’amande et les fruits confits, ainsi que les glaces artisanales et les populaires “granita”.
Les spécialités traditionnelles des friteries comprennent les emblématiques arancini : des boulettes de riz pointues au safran farcies de sauce à la viande, de petits pois, de fromage à pâte molle et de prosciutto ou de mortadelle.
La ville de Messine a de nombreux plats en commun avec la Calabre, de l’autre côté du détroit, tandis que la viande et le fromage sont plus courants dans la province. L’importance de l’huile d’olive extra vierge, qui est beaucoup plus utilisée que dans le reste de la Sicile, également pour la friture, témoigne de la relation étroite avec la cuisine grecque. Dans la région de Nebrodi, où la tradition agricole est plus forte, il existe trois produits de spécialité SlowFood (“presidi”), en plus du célèbre salame Sant’Angelo di Brolo : olio di Minuta (huile d’olive), Suino nero dei Nebrodi (viande de porc) et Provola dei Nebrodi (fromage).
Voici une liste détaillée des produits traditionnels de Messine :
Cuisine de rue
- Arancini
- Calia and simenza (pois chiches et graines de citrouille grillés)
- Caramella
- Focaccia messinese
- Mozzarella in carrozza (mozzarella frite)
- Pidone (pituni)
- San Daniele (tarte salée)
- Schiacciata
- Taiuni (abats de veau rôtis)
Entrées et accompagnements
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- Caponata
- Cucunci di Lipari (câpres)
- Insalata di pesce stucco (salade de morue)
- Insalta di polpo alla messinese (salade de poulpe)
- Tomates séchées
- Provola dei Nebrodi (fromage)
- Salame Sant’Angelo di Brolo
- Salame San Marco
Premiers plats
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- Doppiette di melanzane alla messinese (rouleaux d’aubergines et de nouilles, avec du fromage “ricotta salata”)
- Macco di fave (purée de fèves)
- Pasta con le alici (pâtes aux anchois)
- Pasta ca muddhica (pâtes à la chapelure grillée)
- Pasta con le sarde alla messinese (pâtes aux sardines)
- Pasta con cavolfiore alla messinese (pâtes aux choux-fleurs)
- Pasta ‘ncaciata (gratin de pâtes au fromage, une spécialité de Mistretta)
- Spaghetti al tonno alla messinese (pâtes au thon)
- Spaghetti Cozze e Vongole (aux moules et palourdes)
Plats principaux
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- Agnello alla messinese (rôti d’agneau)
- Baccalà alla messinese (ragoût de morue)
- Braciole di carne alla messinese (roulés de viande)
- Braciole di pesce spada alla messinese (roulés d’espadon)
- Carne infornata (viande au four)
- Ciusceddu ou truscellu (tourte à la viande)
- Costardelle fritte (balaou frit)
- Crespelle di neonata (beignets d’appâts blancs)
- Cozze alla messinese (ragoût de moules)
- Falsomagro (rouleau de viande farci)
- Filetto di vitello alla messinese (filet de veau)
- Ghiotta (ragoût de morue)
- Impanata di pesce spade (tarte salée à l’espadon)
- Involtini di pesce spada alla messinese (rouleaux d’espadon)
- Ntuppateddi alla messinese (escargots)
- Piscispata a gghiotta (ragoût d’espadon)
- Polpette di baccalà (boulettes de morue)
- Sciusceddu alla messinese (boulettes de viande dans un bouillon, garnies de ricotta)
- Stocco alla ghiotta (ragoût de morue)
- Parmigiana
- Sarde a beccaficu alla messinese (rouleaux de sardines)
Desserts et pâtisseries
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- Balò di ricotta (panzerotto frit avec garniture à la ricotta de mouton)
- Bianco e nero (pâte à choux, de type profiteroles)
- Buccunettu (pâtisserie avec compote de potiron, traditionnellement de Sant’Angelo di Brolo)
- Brioche col gelato (sandwich à la crème glacée)
- Cannoli (avec une garniture à la ricotta et au chocolat)
- Cassata (moins sucré que celui fait à Palerme)
- Crespella di riso (beignets de riz)
- Cuddura (pain sucré)
- Frutta di Martorana (bonbons au massepain)
- Granita
- Niputiddata (pâtisserie traditionnelle de Noël farcie aux figues sèches, amandes entières, fruits confits, cannelle, cacao et parfois moût cuit)
- Latte dolce fritto (beignets à la crème)
- Nzuddi (biscuits)
- Pane di cena (pain sucré moelleux)
- Panino al burro (pain sucré moelleux)
- Sciauna (raviolis frits avec une fine garniture à la ricotta)
- Pasta reale di Mistretta (confiseries en pâte d’amande)
- Pasta squadata (beignets de pâte sucrée)
- Pasticciotti (pâte sucrée fourrée à la viande)
- Agneaux de massepain
- Pesche dolci alla messinese (dessert en forme de pêche)
- Pignolata al miele (boules de pâte frites au miel)
- Pignolata glassata (boules de pâte frites avec glaçage)
- Piparelli messinesi (Biscuits aux amandes)
- Riso nero (gateau au riz et au chocolat)
- Sfinci di carnevale alla messinese (beignets de carnaval)
- Sfinci di riso, or sfinciuni (beignets de riz)
- Sfinci di zucca gialla (beignets de potiron)
- Sospiri di monaca alla messinese (génoise fourrée à la ricotta)
- Spicchiteddi (Biscuits de Noël à la cannelle et aux clous de girofle, traditionnellement des îles Éoliennes)
- Stella di Natale (avec du massepain et du cédrat confit, la garniture est parfois la même que dans le niputiddate)
- Torciglione messinese (brioche frite ou cuite au four, fourrée de ricotta et pépites de chocolat, avec de la crème ou de la crème au chocolat)
- Torrone gelato (nougat tendre)
- Vastidduzze (biscuits aux amandes et raisins secs traditionnellement préparés pour la Saint-Joseph)
- Viennesi (brioche moelleuse au rhum et fourrée à la crème)
- Zeppole di riso (beignets de riz)
- Zuccarati (biscuits saupoudrés de sésame)
Lieux d’intérêt
Après les destructions entraînées par les tremblements de terre de 1783 et 1908, ainsi que par les bombardements de la Seconde Guerre mondiale, des traveaux de rénovation et reconstitution ont permis de mettre en valeur la richesse des monuments anciens. La cathédrale a été consacrée en 1197 et ses trois portails gothiques sont restés intacts à ce jour. À l’intérieur, il y a de belles sculptures de Goro di Gregorio (1333) et A. Gagini (1525), une chapelle de G. Del Duca (1589) et les restes de mosaïques du XIVe siècle le long de l’abside. Le clocher (1933) arbore une magnifique horloge astronomique. Les monuments majeurs incluent également les églises restaurées d’Annunziata dei Catalani (XIIe-XIIIe siècles) et S. Maria degli Alemanni (XIIIe siècle, construite par les chevaliers teutoniques), les fontaines Renaissance d’Orion et de Neptune (G.A. Montorsoli) et le monument à Jean d’Autriche (1572), vainqueur de la bataille de Lépante. Conçue par L. Borzi en 1911, la ville moderne a un plan d’urbanisme avec des voies rectilignes se croisant à angle droit. On y trouve de beaux édifices majestueux, comme l’hôtel de ville (A. Zanca, 1920), le palais de justice (M. Piacentini, 1928) et le nouveau Palazzata (G. Samonà, 1930). Le musée régional est également remarquable.