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carte
informations techniques
Une étape très dynamique après une phase d’approche plate d’environ 45 km. Avant d’entrer sur le circuit final qui fait une trentaine de kilomètres, il faut surmonter deux GPM de difficulté croissante, la montée de Berzano di San Pietro et la montée de Superga du côté de Baldissero Torinese, avec des pentes moins prononcées que sur le versant plus connu depuis Turin. Avant de franchir la ligne d’arrivée pour la première fois, les coureurs affrontent la montée de San Vito, qu’il faudra franchir une deuxième fois dans le final, à 3km de l’arrivée. Les coureurs montent ensuite le Colle Maddalena (7 km à 7%), qui mène à Moncalieri avec une descente exigeante, avant les rampes finales de San Vito.
Derniers km
Les 5 derniers kilomètres sont caractérisés par la monte courte et raide vers San Vito (1,4 km avec une pente moyenne de 9,8% et un maximum de 16%), qui se termine à 3 km de l’arrivée. La descente rapide mène à environ 600 m de l’arrivée. Les 500 derniers mètres sont rectilignes et parfaitement plats sur un asphalte de 8 m de large.
départ / arrivée
détails de l’ascension
derniers kilomètres
itinéraire horaire
infos touristiques
Ville de :
Torino
Vue d’ensemble
Capitale du Piémont et définie par Le Corbusier comme la ville avec la plus belle position naturelle, Turin est entourée d’une colline luxuriante, dominée par la basilique Juvarriana de Superga, traversée par le grand fleuve, le Pô, et entourée par les Alpes occidentales. Son histoire commence il y a plus de deux mille ans avec un petit village “Taurasia” qui à l’époque romaine devint Augusta Taurinorum, d’où son nom. En 1280, la dynastie savoyarde conquit Turin et sous leur règne la ville connut l’une des transformations les plus importantes de son histoire, devenant grâce aux grands architectes de la cour (de Vitozzi à Guarini et Juvarra) l’une des capitales majeures du baroque ainsi que le gardien du Linceul. Première capitale de l’Italie en 1861 avec de multiples premières derrière elle, de la voiture au cinéma en passant par le design, c’est une ville au charme discret et royal, à découvrir en flânant dans ses élégantes places baroques et ses rues à arcades: 12 kilomètres d’arcades continues le 18, qui accompagnent le visiteur dans un parcours suggestif parmi les cafés historiques, les anciennes librairies et les résidences royales (patrimoine de l’Unesco depuis 1997) somptueuses cour ou palais de vacances. À Turin, l’art est aussi chez lui avec plus de 40 musées, dont le Musée égyptien, deuxième au monde pour ses collections, et quatre nationaux, le Musée du cinéma, de l’automobile, de la montagne et du Risorgimento ainsi que des salles d’art contemporain prestigieuses.
Gastronomie
La cuisine turinoise bénéficie d’une tradition longue et raffinée, faisant de Turin l’une des capitales mondiales du goût. Les légumes, viandes et fromages sont les ingrédients irremplaçables pour des recettes raffinées et savoureuses. Les entrées prennent la part du lion: du vitello tonnato (veau au thon) ou anchois en sauce verte, de la viande et du poisson au carpione mais aussi plats plus délicats comme les flans aux légumes et tomini, de petits fromages frais. Parmi les premiers plats, la bagna caôda est une ancienne recette paysanne basée sur une sauce à l’huile, aux anchois et à l’ail où sont trempés des légumes crus et bouillis, des agnolotti, des gnocchis et des risottos. En deuxième plat, citons la viande bouillie mixte, la viande braisée et la friture mixte, notamment. La table ne manque jamais de gressins dans les variantes «stirato», friables et au goût délicat, et «rubatà», corsé et légèrement levé, en forme de bâtonnet, une création tout-Turin, et des fromages dont la liste est interminable et délicieuse: robiole, tome, tomini, fromages à la paille. Et pour terminer sur une note sucrée, l’industrie de la confiserie de Turin revendique l’invention de la zabaglione, des jaunes d’œufs battus avec du sucre et du vin de Marsala, sans oublier la bignole, des petites bouchées délicates et irrésistibles recouvertes de glaçage, l’iconique giandujotto, obtenu en mélangeant du chocolat avec de la farine de noisettes grillées, les cremini, les alpini à la liqueur, les pralines et autres délices.
Boissons
Il est évident que le Piémont est une terre de grands vins: parmi les rouges les plus renommés, on retrouve sa majesté Barolo, Barbaresco, Barbera, Nebbiolo, Dolcetto et parmi les blancs, Arneis, Gavi et Malvasia. Mais on ne sait pas bien que la province de Turin est la gardienne de nombreux grands vins. Le territoire autour de Turin est la patrie d’une importante et ancienne tradition viticole: sur environ 600 kilomètres, on trouve la région de Canavese, Collina Torinese, Pinerolese et Valsusa où apprécier 25 vins DOC, produits par 11 vignes caractéristiques. Parmi eux, le plus turinois de tous est le Freisa, un vin rouge rubis, légèrement pétillant, produit dans la région de Chieri et dans le vignoble urbain à côté de la Villa della Regina, à quelques centaines de mètres du centre-ville. Turin a un autre record: l’apéritif. Connu dans le monde entier, le Vermouth est né à Turin en 1786 grâce à Antonio Benedetto Carpano, et a été initialement vendu dans un magasin d’alcools de la Piazza Castello. Pour sa recette, on utilise du Moscato du Piémont et des vins corsés du Sud, avec des extraits et des infusions d’environ 30 herbes aromatiques. Il existe de nombreux types de vermouth: rouge, blanc, rose, doux et sec. A Turin c’est un vrai apéritif.
Lieux d’intérêt
Turin est une ville aux mille âmes, mélange parfait du passé et du présent, qui regarde vers l’avenir tout en conservant son charme d’ancienne capitale de l’Italie. Rien que dans le centre historique, il y a six résidences royales (classées au patrimoine mondial de l’Unesco depuis 1997), dont certaines abritent des musées prestigieux: le Palazzo Reale et le Palazzo Chiablese, qui font partie des musées royaux, le Palazzo Carignano, qui abrite le musée national de le Risorgimento, le Palazzo Madama (unique dans son style baroque et médiéval) avec son musée d’art ancien, la Villa della Regina et le château du Valentino. Et puis, à quelques kilomètres du centre-ville, la Palazzina di Caccia di Stupinigi, la Reggia di Venaria Reale et le Castello di Rivoli, qui abrite le prestigieux musée d’art contemporain. Il y a aussi d’imposants édifices religieux comme le Duomo où est conservé le Saint Suaire. Depuis le cœur de Turin, Piazza Castello, bifurquez sur les principales rues de la ville: Via Roma embellie par la Piazza San Carlo, la Via Garibaldi, la plus longue rue piétonne d’Europe, et la Via Po qui mène à l’église de la Gran Madre di Dio au pied de la colline, grand poumon vert dominé par la basilique de Superga, œuvre de Juvarra, qui contribue à faire de Turin l’une des villes les plus vertes d’Italie. En longeant la via Po, nous rencontrons le symbole de la ville, la Mole Antonelliana, gardienne du Musée National du Cinéma, véritable «temple» dédié au septième art. Il existe également de nombreux espaces dédiés à l’art contemporain, dont la GAM (Galerie d’Art Moderne et Contemporain) et les Fondations Sandretto Re Rebaudengo et Merz. Entre résidence et musée, la ville doit être admirée le long des rives du Pô jusqu’à atteindre, parmi la nature luxuriante du parc Valentino, le Borgo et la Rocca Medievale, construits pour l’Exposition générale italienne de 1884. D’ici, la vue de la grande rivière et de la colline est à couper le souffle. Turin a aussi une âme design, à tel point qu’elle a été déclarée ville créative par l’Unesco précisément en raison de sa capacité à réinventer des espaces et des lieux à découvrir en se promenant dans des quartiers plus périphériques: depuis le gratte-ciel Intesa San Paolo, dont le 35e étage abrite le plus haut restaurant et bar à cocktails d’Italie, aux ateliers Officine Grandi Riparazioni, jusqu’au nouveau siège de Lavazza, Nuvola, avec le musée dédié au café Lavazza.